À PROPOS DE L’ÉMOULEUR

例 外 翼

Le pionnier et la référence depuis 15 ans au Québec en ce qui a trait aux lames japonaises

Sise en plein cœur de l’élégante avenue Laurier Ouest, L’Émouleur est une boutique haut de gamme dont l’alléchante vitrine fait saliver les passants depuis son ouverture. Guillaume de L’isle, jeune propriétaire, s’est bâti une clientèle fidèle de chefs réputés, de foodies et d’amateurs d’objets d’art grâce à des produits uniques et époustouflants, un service distingué, mais surtout, une passion contagieuse pour les couteaux japonais.

Quelques-uns de nos clients:


Normand Laprise (Chef-propriétaire, Toqué!, Brasserie T)

Christine Lamarche (Propriétaire, Brasserie T, Toqué!)

Josée di Stasio (À la di Stasio)

Stephen Leslie (Chef-propriétaire, Tavern On The Square)

David McMillan (Chef-propriétaire, Heyfield Farm)

Diane Solomon (Cheffe-propriétaire, Foxy, Un Po Di Piu)

Éric Girard (Propriétaire, Olive & Gourmando)

Chuck Hughes (Chef-propriétaire, Garde-Manger)

Helena Loureiro (Cheffe-propriétaire, Helena)

Junichi Ikematsu (Chef-propriétaire, JunI)

Olivier Vigneault (Chef-propriétaire, Jatoba)

Massimo Piedimonte (Chef-propriétaire, Cabaret L’enfer)

Okazaki Yasu (Chef-propriétaire, Le Filet)

Mélanie Blanchette (Propriétaire, Bouillon Bilk, Place Carmin)

  • Frederick Morin (Chef-propriétaire, Liverpool House, Joe Beef)

    Derek Dammann (Chef-propriétaire, McKiernan)

    Marc-O. Frappier (Chef-propriétaire, Vin Mon Lapin)

    Emma Cardarelli (Cheffe-propriétaire, Elena)

    Ryan Gray (Propriétaire, Nora Gray)

    Theo Lerikos (Chef-propriétaire, Tuck Shop)

    Alex Cohen (Chef-propriétaire, Arthur's)

    Cheryl Johnson (Cheffe-propriétaire, Montréal Plaza)

    MIchael Picard (Chef-propriétaire, Au Pied de Cochon)

    David Gauthier (Chef-propriétaire, Bar St-Denis)

    Mehdi Brunet-B. (Chef-propriétaire, Marconi)

    Antonio Park (Chef-propriétaire, Park)

    Daniel Vézina (Chef-Propriétaire, Laurie-Raphael)

    Jérémie Bastien (Chef-propriétaire, Monarque)

    Colombe St-Pierre (Cheffe-propriétaire, Chez St-Pierre)

    Jean-Michel Leblond (Chef-propriétaire, Kabinet)

    Francis Blais (Chef-propriétaire, Menu Extra)

    Danny Smiles (Chef-propriétaire, Auberge Willow Inn)

    Takuya Matsuda (Chef-propriétaire, Okeya Kyujiro)

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    Olivier de Montigny (Chef-propriétaire, La Chronique)

    Sean M.S. (Chef-propriétaire, Île Flottante)

    Mathieu Masson-Duceppe (Chef-propriétaire, Jellyfish)

    Émile Saine (Propriétaire, Leméac)

    Massimo Covone (Propriétaire, Pizzeria Bottega)

    Fisun Ercan (Cheffe-propriétaire, Bika Farm)

    Jérémie Falissard (Chef-propriétaire, Foiegwa, Barroco)

    Sandra Ferreira (Propriétaire, Ferreira)

    Danny St-Pierre (Chef-propriétaire, Pan-Américan)

    Antonin Mousseau-Rivard (Chef-propriétaire, Le Mousso)

    Maxime Gagné (Chef-propriétaire, Mitch Deli)

    Hiroshi Kitano (Chef-propriétaire, Kitano Shokudo)

    Kevin Ramasawmy (Chef-propriétaire, Bar George)

    Jean-François Vachon (Chef-propriétaire, L’Express)

    Thomas Casault (Chef-propriétaire, Hono Izakaya)

    Simon Mathys (Chef-propriétaire, Mastard)

    Thierry-Tri Du-Boisclair (Chef-propriétaire, Regashi)

    Guillaume Daly (Chef-propriétaire, Soubois)

    Brett Davis (Chef-propriétaire, Mano Cornuto)

Guillaume de L’isle
Autodidacte passionné au parcours singulier

 

Microbiologiste de formation, Guillaume de L’isle ne se dirigeait pas vers cette carrière si particulière. Pour financer ses études universitaires, il a vendu des couteaux de porte à porte. Intrigué par cet univers qui lui était jusque-là peu familier, Guillaume met sa curiosité  scientifique à contribution pour peaufiner sa propre méthode d’aiguisage à la main. Les résultats sont si concluants qu’il se sent bientôt prêt à faire le saut dans la cour des grands.

 

Il cogne alors aux portes des restaurateurs réputés de la ville pour leur proposer ses services d’aiguisage. Satisfaits, les chefs ont tôt fait de passer le mot et Guillaume se retrouve rapidement, à son plus grand bonheur, véritablement parachuté dans le monde de la gastronomie montréalaise. Il décide ensuite, voyant ce que les meilleurs chefs montréalais utilisent dans leurs cuisines, de se spécialiser dans l'importation et la vente de couteaux japonais. En 2009, il a dorénavant pignon sur rue et on vient des quatre coins du monde pour se procurer des objets de sa collection.

 

« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie » - Confucius 

Presse




En apprendre sur les couteaux japonais

日本のナイフで学びます

Au carrefour de l’art culinaire et des arts visuels.
 
Les forgerons japonais pratiquent des techniques issues d’une tradition ancestrale transmise par leurs aïeuls qui confectionnaient à la main les katanas de l'époque. Les fines lames d’acier laminé sont martelées maintes fois pour conférer à l’instrument une beauté inégalée et sont affinée au maximum pour une précision de coupe chirurgicale. Grâce à cette méthode de fabrication, les couteaux japonais conservent intactes les saveurs et les textures des aliments. Ces qualités distinctives expliquent à elles seules l’engouement dont ils font l’objet auprès des grands chefs et des cuistots amateurs. 


 
Les couteaux exposés dans les présentoirs de la boutique sont fabriqués sur mesure exclusivement pour L’Émouleur, selon les exigences du propriétaire. Les kanjis gravés sur les lames l’attestent. En effet, alors que ces caractères japonais sont habituellement utilisés par l’artisan du couteau pour signer son œuvre, on peut lire en japonais sur les couteaux de L’émouleur : «Fabriqué au Japon spécialement pour Guillaume ». 


 
Les matériaux de chaque série de lames fabriquées expressément pour la boutique L’émouleur, sont sélectionnés auprès de chaque forgeron parmi une panoplie disponibles. Les formats de la plupart des lames sont aussi conçus (designés) par Guillaume et fabriqués sur mesure par les kajiyas (forgerons japonais) pour le magasin de l’avenue Laurier ouest à Outremont. Ces lames uniques sont greffées à des matériaux d’une grande noblesse. En effet chaque manche de chaque série est aussi sélectionné minutieusement par Guillaume. Ils peuvent être, entre autres, composés d’ivoire de mammouth fossilisé, d’ébène, de bois de rose, de bois de cocobolo ou encore de composite de turquoise et sont souvent munis de butées en argent-nickel ou corne de buffle.

Guillaume se déplace au pays du soleil levant une à deux fois l’an afin de cultiver des liens solides avec les forgerons qui lui confectionnent avec tant d’attention des produits uniques et exclusifs.

L'ÉMOULEUR JAPANESE KNIVES

L'ÉMOULEUR JAPANESE KNIVES

Formes et caractéristiques des couteaux


L EMOULEUR Gyuto Japanese Knife
  • Le gyuto est l’équivalent japonais du couteau de chef occidental, mais avec des caractéristiques qui reflètent l’approche japonaise de la coupe : finesse, précision et équilibre. Son nom signifie littéralement « sabre à bœuf », car il a été initialement conçu pour la découpe de la viande. Toutefois, le gyuto est aujourd’hui considéré comme un couteau polyvalent, capable de tout faire en cuisine : trancher les légumes, émincer les herbes, lever les filets de poisson, ou encore découper les viandes cuites ou crues.

    Sa lame mesure généralement entre 180 mm et 270 mm, avec une forme effilée, une pointe acérée et un profil légèrement incurvé qui permet un mouvement de balancier fluide, très apprécié des chefs formés à la technique occidentale. Contrairement au santoku, dont le profil est plus droit et la coupe plus directe, le gyuto favorise un geste plus ample et dynamique.

    Il est prisé par les professionnels pour sa grande polyvalence, mais aussi par les passionnés de cuisine qui recherchent un seul couteau capable d’accomplir la majorité des tâches avec précision et efficacité. Grâce à la finesse de son aiguisage, le gyuto offre un tranchant redoutable, tout en permettant un contrôle très précis sur la lame.

L EMOULEUR Hakata Japanese Knife
  • Le Hakata, parfois appelé Hakata-bocho, est un format de couteau japonais moins connu à l’international, mais très apprécié dans certaines régions du Japon, notamment autour de Fukuoka, sur l’île de Kyushu. Il se distingue par une lame au profil unique, qui combine des éléments de plusieurs autres types de couteaux : la hauteur d’un santoku, la pointe allongée d’un gyuto ou d’un kiritsuke, et parfois un talon légèrement incurvé.

    Traditionnellement conçu comme un couteau multi-usage, le Hakata était pensé pour répondre aux besoins d’un cuisinier qui n’aurait qu’un seul couteau en cuisine. Sa pointe acérée permet des incisions précises ou des travaux fins, tandis que la surface plate de la lame est idéale pour hacher, trancher ou écraser des ingrédients. Ce format hybride permet de travailler aussi bien les légumes que les viandes ou les poissons, ce qui en fait un outil incroyablement polyvalent, souvent perçu comme un "couteau du peuple".

    À noter que certaines versions modernes du Hakata, comme celles de la boutique, sont issues d’une collaboration étroite avec des forgerons japonais et l'émouleur, affinées pour répondre à des usages contemporains tout en respectant l’esprit d’origine de l’outil. C’est un format rare, souvent offert en petites quantités, et qui séduit les chefs à la recherche d’un couteau à la fois original et fonctionnel.

L EMOULEUR Kiritsuke Japanese Knife
  • Le gyuto-kiritsuke est une variation du gyuto qui se distingue par une pointe droite et anguleuse, dite "kiritsuke", rappelant la forme d’un sabre japonais. Ce design confère au couteau une apparence plus élancée, plus agressive, mais aussi une plus grande précision à la pointe, ce qui le rend idéal pour les incisions fines ou les travaux de détail.

    Techniquement, il conserve les caractéristiques fonctionnelles du gyuto — un couteau long, polyvalent, destiné à trancher, hacher, émincer — mais il y ajoute une touche de rigidité et de finesse à l’avant de la lame, ce qui séduit les cuisiniers à la recherche d’un outil à la fois performant et distinctif. La forme kiritsuke permet un meilleur contrôle visuel sur les coupes minutieuses, tout en conservant la longueur utile pour les grandes pièces.

    Il ne faut pas le confondre avec le kiritsuke traditionnel, un couteau réservé aux chefs exécutifs dans certaines cuisines japonaises, souvent plus droit, monocoupé (single bevel) et réservé à un usage très précis. Le gyuto-kiritsuke, quant à lui, est double bevel (biseauté des deux côtés) et conçu pour un usage quotidien, tout en offrant un look audacieux et une grande polyvalence.

    C’est une lame de choix pour les chefs qui aiment le style et la performance, et pour ceux qui veulent un couteau principal avec un petit avantage tactique en précision à la pointe.

L EMOULEUR Nakiri Japanese Knife
  • Le nakiri est un couteau japonais traditionnellement utilisé pour la découpe des légumes. Il se reconnaît facilement à sa lame rectangulaire, plate et sans pointe, qui permet une coupe franche jusqu’à la planche sans mouvement de balancier. Contrairement à ce que sa forme pourrait laisser croire, il ne s’agit pas d’un couperet : le nakiri est fin, léger et conçu pour des coupes précises, non pour fendre des os. Il excelle dans les découpes en julienne, en brunoise ou en chiffonade, et sa lame haute offre un bon guidage pour les doigts, ce qui le rend sécuritaire et confortable à utiliser. Originaire de la région de Tokyo, il est souvent considéré comme un couteau multi-usage du quotidien pour les végétariens ou les amateurs de cuisine à base de produits frais. Sa précision et son efficacité en font un favori des chefs qui veulent travailler les légumes avec rapidité et soin.

L EMOULEUR Petty Japanese Knife
  • Le petty est un petit couteau utilitaire conçu pour les tâches de précision en cuisine. Inspiré du couteau d’office occidental, il se distingue par sa lame étroite et maniable, généralement comprise entre 75 mm et 150 mm. Il est particulièrement adapté aux travaux fins comme l’épluchage, la découpe de petits fruits ou légumes, le tournage, ou encore le parage de pièces de viande. Très apprécié tant en cuisine professionnelle qu’à la maison, le petty est souvent utilisé en complément d’un couteau plus grand, comme un gyuto ou un santoku. Sa légèreté et sa précision en font un outil indispensable pour tous ceux qui recherchent un contrôle optimal dans les gestes les plus minutieux.

L EMOULEUR Invert Kiritsuke Knife
  • Le gyuto-kiritsuke tanto est un couteau japonais contemporain qui incarne à la fois la polyvalence, la précision et un esthétisme affirmé. Il reprend la forme générale du gyuto, couteau de chef par excellence au Japon, conçu pour accomplir toutes les tâches en cuisine, qu’il s’agisse de trancher les viandes, hacher les légumes ou lever les filets de poisson. À cette base s’ajoute un profil kiritsuke, reconnaissable à sa ligne supérieure droite et à sa pointe anguleuse, qui confère une grande précision lors des travaux minutieux. Ce profil est déjà en soi une fusion entre les traditions japonaises et l’approche moderne de la découpe. Ce qui distingue encore davantage le gyuto-kiritsuke tanto, c’est la forme de sa pointe inspirée du tanto japonais, une dague courte à la géométrie cassée, conçue historiquement pour la pénétration et la robustesse. En cuisine, cette pointe tanto offre à la fois un look acéré, presque martial, et une résistance supplémentaire lors des gestes de finition ou des découpes nécessitant de la précision dans les zones serrées. L’ensemble donne un couteau à la silhouette unique, souvent forgé en éditions limitées, recherché autant pour sa performance que pour sa dimension esthétique. C’est un outil de caractère, destiné aux chefs et aux passionnés qui veulent un couteau fonctionnel, distinctif et chargé d’intention.

L EMOULEUR Sujihiki Japanese Knife
  • Le sujihiki est un couteau japonais long et étroit, conçu spécifiquement pour la découpe nette et précise des viandes et des poissons, souvent en un seul mouvement fluide. Son nom signifie littéralement « tirer pour couper » (suji = muscle, hiki = tirer), ce qui reflète sa technique d’usage : faire glisser la lame dans un mouvement de traction ou de poussée, plutôt que de hacher.

    La lame mesure généralement entre 240 mm et 300 mm, avec une forme fine, droite et élégante, et une pointe effilée qui permet de travailler avec précision autour des os ou sur les filets. Grâce à sa finesse et à sa géométrie, le sujihiki réduit considérablement la résistance à la coupe, évitant d’écraser les fibres, ce qui est essentiel pour obtenir des tranches nettes, régulières et esthétiques — notamment pour le service, le sashimi, ou les pièces rôties.

    C’est le pendant occidental du yanagiba, qui lui est souvent à un seul biseau (single bevel), alors que le sujihiki est double bevel, donc plus accessible aux droitiers comme aux gauchers, et plus simple à entretenir.

    Il est particulièrement apprécié par les chefs qui cherchent une lame élégante, rapide, et efficace pour les découpes longues et nettes, sans compromettre la structure ou la texture des aliments.

    Le sujihiki-sakimaru est une version raffinée et distinctive du sujihiki traditionnel, combinant les propriétés d’un couteau de découpe long et précis avec l’élégance d’une pointe sakimaru, une pointe incurvée vers le haut inspirée du katana japonais. Visuellement, cette forme évoque la noblesse et le prestige, souvent associée à des couteaux utilisés pour le service du sashimi ou pour des présentations très soignées.

    Fonctionnellement, le sujihiki-sakimaru conserve toutes les qualités du sujihiki : une lame longue, étroite et fine, idéale pour trancher proprement les viandes, poissons, et filets en un seul mouvement sans scier ni déchirer. La pointe sakimaru ajoute une capacité de travail plus fine sur les extrémités et les petits gestes de finition, tout en offrant un contrôle accru lors de découpes précises.

    C’est un couteau très apprécié des chefs qui veulent allier performance et esthétisme, notamment pour le sashimi, le tataki, les terrines, les rôts ou les jambons servis en tranches parfaites. Le sujihiki-sakimaru est souvent fabriqué par des forgerons d’exception, avec des finitions luxueuses et des aciers très durs, car il est perçu non seulement comme un outil, mais aussi comme une pièce de prestige.


L'ÉMOULEUR Knife Sujihiki
  • Le santoku est un couteau japonais polyvalent dont le nom signifie littéralement « trois vertus », en référence à ses trois usages principaux : trancher, émincer et hacher. Il se positionne comme l'équivalent japonais du couteau de chef occidental, tout en étant généralement plus court, plus léger et doté d’une lame au profil plus droit. La lame du santoku mesure habituellement entre 160 mm et 180 mm, avec une pointe légèrement arrondie qui permet des mouvements de coupe plus directs, sans forcément recourir au balancier classique du chef's knife. Sa hauteur de lame généreuse assure une bonne stabilité et un bon guidage contre les jointures des doigts. Très apprécié pour sa maniabilité et sa polyvalence, le santoku est idéal pour une grande variété de tâches en cuisine, allant des légumes aux viandes, en passant par le poisson. Il s’agit d’un choix courant pour les cuisiniers à la maison, mais aussi un outil de confiance pour les professionnels qui recherchent un équilibre entre performance et confort.

Types d'aciers


  • Shiro= Blanc, Ni= Deux, Ko= Acier

    Le Shironiko, aussi connu sous le nom de Shirogami #2 ou White #2, est un acier au carbone japonais très pur, particulièrement apprécié en coutellerie traditionnelle. Il se distingue par une composition simple et raffinée, avec une teneur en carbone d’environ 1,05 à 1,15 %, ce qui lui confère une excellente dureté, généralement entre 61 et 63 HRC. Sa structure fine et homogène permet un tranchant extrêmement précis et facile à aiguiser, ce qui en fait un acier de prédilection pour les couteaux de cuisine haut de gamme, notamment ceux destinés à des coupes délicates comme les sashimis ou les légumes.

    Ce type d’acier est souvent utilisé en tant que noyau dur (hagane) dans des constructions san-maï ou ni-maï, enveloppé d’un acier plus tendre ou inoxydable qui protège la lame tout en facilitant l’affûtage. En revanche, étant un acier au carbone non allié, le Shironiko est oxydable : il demande donc un entretien régulier et peut développer une patine avec le temps, surtout lorsqu’il est en contact avec des aliments acides. Cette patine est en général recherchée par les amateurs, car elle protège partiellement la lame tout en lui conférant un aspect unique.

    Le Shironiko offre ainsi un équilibre remarquable entre performance de coupe, sensibilité à l’aiguisage et sensation de travail traditionnel, ce qui explique pourquoi il est tant apprécié des forgerons japonais comme des cuisiniers exigeants.

  •  Le SKD11 est un acier japonais semi-inoxydable de type outil, apprécié en coutellerie pour son équilibre remarquable entre résistance à l’usure, robustesse structurelle et entretien facilité. Initialement conçu pour les outils industriels de découpe, il a progressivement gagné sa place dans l’univers des couteaux artisanaux japonais, notamment pour des lames où l’on recherche à la fois performance de coupe, solidité et tolérance à l’humidité. Sa composition chimique comprend du carbone, du chrome (en quantité suffisante pour offrir une bonne résistance à la corrosion), du molybdène et du vanadium, ce qui en fait un acier particulièrement stable et durable.

    Le SKD11 peut atteindre des duretés allant jusqu’à 64 HRC selon le traitement thermique — bien plus qu’on le croit souvent — tout en conservant une tenacité naturelle qui le rend moins cassant que certains aciers très durs comme l’Aogami Super. Il conserve un tranchant fin sur la durée, avec une excellente tenue de coupe, et permet une coupe précise sans pour autant être fragile. Grâce à sa structure alliée, il est également plus facile à entretenir que les aciers blancs (Shirogami) ou bleus (Aogami), tout en offrant une sensation de coupe très proche du carbone pur.

    En coutellerie artisanale, le SKD11 est souvent utilisé par des forgerons qui souhaitent proposer un acier polyvalent et technique, capable de performer dans un cadre professionnel exigeant, tout en étant moins contraignant pour l'utilisateur. Il convient particulièrement à ceux qui recherchent un tranchant haut de gamme, sans devoir gérer les précautions constantes liées aux aciers entièrement oxydables.

    En somme, le SKD11 est une option raffinée, idéale pour les utilisateurs qui veulent un couteau de très haut niveau, capable de suivre un rythme de travail soutenu avec peu de compromis : une lame performante, résistante et moins capricieuse, tout en gardant l’âme du travail artisanal japonais.

  • Gin= Argent, San=3

    Le Ginsan, ou Ginsanko, est un acier inoxydable japonais haut de gamme, conçu spécifiquement pour offrir les sensations de coupe et la finesse d’aiguisage d’un acier au carbone, tout en étant résistant à la corrosion. Développé par Hitachi Metals sous le nom de Silver #3, il est composé d’environ 1,05 % de carbone, enrichi de chrome à hauteur d’environ 13 à 14 %, ce qui lui confère une vraie propriété inoxydable, sans sacrifier les performances de coupe. Contrairement à de nombreux aciers inox qui ont une sensation de coupe "creuse" ou glissante, le Ginsan réagit sur la planche avec un ressenti proche des aciers au carbone traditionnels, ce qui en fait un acier très apprécié des forgerons japonais les plus exigeants.

    Sa structure fine permet un affûtage précis sur pierres naturelles ou synthétiques, et sa dureté, généralement située entre 60 et 62 HRC, garantit un bon équilibre entre rétention du fil, facilité d’entretien et résistance à l’écaillage. Le Ginsan est ainsi souvent choisi pour des couteaux destinés à un usage professionnel quotidien, où l’on souhaite combiner la performance de coupe d’une lame japonaise artisanale avec la tranquillité d’esprit qu’apporte un acier inoxydable.

    En construction san-maï, il est généralement combiné à une chemise en acier inox ou parfois en fer doux selon le style du forgeron, ce qui lui donne une apparence sobre, élégante et adaptée à tous les types de cuisines. L’acier Ginsan ne prend pas de patine et ne s’oxyde pas au contact des aliments acides, ce qui le rend particulièrement populaire auprès des cuisiniers professionnels ou des utilisateurs qui souhaitent un entretien minimal.

    En résumé, le Ginsan est un acier inspiré du carbone, mais pensé pour l’usage moderne : un tranchant net, durable, facile à aiguiser, sans les contraintes de l’oxydation. C’est une option de choix pour celles et ceux qui veulent le meilleur des deux mondes — la tradition japonaise, avec le confort de l’inox.

  • Le SG2, aussi appelé Super Gold 2, est un acier inoxydable poudre métallurgique de très haute performance, développé par Takefu Special Steel. Il est conçu pour offrir une combinaison rare de dureté extrême, rétention de coupe exceptionnelle et résistance à la corrosion, tout en restant relativement facile à entretenir. Grâce à son processus de fabrication en métallurgie des poudres, le SG2 présente une structure fine et uniforme qui permet des traitements thermiques très précis, atteignant couramment des duretés de 63 à 65 HRC sans compromettre la stabilité du tranchant.

    Ce qui distingue vraiment le SG2, c’est sa capacité à conserver un fil rasoir pendant une période prolongée, même dans un usage professionnel exigeant. Cela en fait un choix de prédilection pour les chefs qui ont besoin d’un couteau capable de traverser une journée entière de travail intensif sans nécessiter d’aiguisage constant. En dépit de cette dureté élevée, l’acier conserve une bonne résilience, ce qui signifie qu’il est moins sujet à l’écaillage que d'autres aciers aussi durs, à condition bien sûr qu’il soit bien utilisé et entretenu.

    Le SG2 est inoxydable grâce à sa teneur élevée en chrome, et il est souvent laminé en san-maï avec une chemise également en inox, offrant un entretien simplifié tout en mettant en valeur un noyau performant. L’aiguisage, bien que plus technique que sur un acier carbone tendre, reste accessible avec de bonnes pierres, et l’acier conserve longtemps l’affût que tu y imprimes.

    En résumé, le SG2 est un acier moderne, à la fois ultra performant et pratique, idéal pour les professionnels et les amateurs avertis qui souhaitent une lame puissante, durable et facile à vivre, sans renoncer à la finesse de coupe ni au savoir-faire artisanal japonais. Il représente un sommet technologique dans le domaine des aciers inox utilisés en coutellerie artisanale.

  • Ao= Bleu, Ni= Deux, Ko= Acier

    Le Aoniko est un acier au carbone allié japonais réputé pour son excellent équilibre entre performance de coupe, durabilité et facilité d’entretien. Développé par Hitachi Metals, comme les autres aciers de la série "Blue Paper Steel", il se distingue du Shironiko par l’ajout de petites quantités de tungstène (W) et de chrome (Cr), ce qui le rend à la fois plus résistant à l’usure et légèrement plus tolérant à la corrosion, tout en conservant une structure très fine et apte à un affûtage de haute précision.

    Avec une teneur en carbone avoisinant les 1,1 à 1,2 %, l’Aoniko atteint des duretés élevées, généralement entre 61 et 63 HRC. Cette dureté, combinée à ses éléments d’alliage, lui confère une rétention du tranchant remarquable, en particulier pour une utilisation intensive en cuisine. Contrairement aux aciers inoxydables, il développe une patine dans le temps, mais reste plus facile à entretenir que les aciers blancs (Shirogami), grâce à une légère protection naturelle contre l’oxydation.

    L’Aoniko est très apprécié des chefs professionnels pour sa capacité à garder un fil extrêmement fin pendant longtemps, tout en étant un peu plus indulgent lors de l’usage quotidien. Il est souvent utilisé en construction san-maï, avec une chemise en fer doux ou en acier inoxydable, afin d’offrir un bon compromis entre tradition et robustesse moderne.

    En résumé, l’Aoniko est un acier polyvalent, performant et fiable, qui convient parfaitement aux cuisiniers recherchant un outil de travail haut de gamme, durable, mais un peu moins exigeant en entretien que les aciers blancs. Il représente un excellent point d’entrée dans l’univers des aciers au carbone japonais, tout en restant une option de choix pour les utilisateurs expérimentés.

  • Shiro= Blanc, Ichi= 1, Ko= Acier

    Le Shiroichiko est un acier au carbone japonais de très haute pureté, considéré comme l’un des aciers les plus performants pour la coutellerie traditionnelle lorsqu’il est bien maîtrisé. Similaire au Shironiko (Shirogami #2) dans sa structure, il s’en distingue principalement par une teneur en carbone plus élevée — généralement autour de 1,25 à 1,35 %. Cette concentration plus importante permet d’atteindre des duretés plus élevées, souvent entre 62 et 65 HRC, ce qui se traduit par une rétention de fil supérieure et une coupe encore plus nette et précise.

    Comme tous les aciers de la série "Shirogami" développés par Hitachi Metals, le Shiroichiko est extrêmement pur, exempt de chrome et autres éléments d’alliage, ce qui le rend particulièrement réactif et sensible à la corrosion. Il nécessite donc un entretien attentif, notamment un séchage immédiat après usage et l’application occasionnelle d’une huile protectrice si on ne l’utilise pas fréquemment. Il forme rapidement une patine naturelle qui, en plus de protéger légèrement la lame, témoigne du lien vivant entre l’objet et son utilisateur.

    En raison de sa dureté accrue, le Shiroichiko peut être un peu plus cassant et demande un savoir-faire rigoureux de la part du forgeron pour en tirer le meilleur. Mais entre les mains d’un artisan expérimenté, il donne naissance à des lames d’une finesse et d’une précision inégalées, particulièrement prisées pour des tâches de coupe minutieuses où la performance absolue est recherchée.

    Le Shiroichiko est donc un acier d’exception, qui s’adresse autant aux passionnés qu’aux professionnels désireux de travailler avec des outils à la fois sensibles, vivants et d’une efficacité redoutable.

  • Le Aoko Super, plus connu sous le nom de Aogami Super, est l’un des aciers japonais les plus haut de gamme utilisés en coutellerie. Issu de la famille des aciers “Blue Paper Steel” développée par Hitachi Metals, il représente le sommet de cette série grâce à une composition enrichie qui combine les avantages des aciers au carbone traditionnels avec des éléments d’alliage modernes. Sa formule contient un taux de carbone élevé (environ 1,4 à 1,5 %), accompagné de tungstène, de chrome, et d’une petite quantité de molybdène. Le résultat : une dureté exceptionnelle, pouvant atteindre 64 à 65 HRC, et une rétention du tranchant tout simplement remarquable, même lors d’un usage intensif.

    Ce qui rend l’Aoko Super si apprécié, c’est sa capacité à offrir une coupe d’une finesse extrême tout en conservant sa ligne de tranchant beaucoup plus longtemps que les aciers au carbone plus classiques comme le Shironiko ou l’Aoniko. Malgré sa grande dureté, il conserve aussi une bonne résilience — à condition qu’il soit bien traité thermiquement par un forgeron expérimenté. Il s’aiguise toujours très bien sur pierres japonaises, mais demande un peu plus de rigueur et de technique, surtout si l’on veut exploiter tout son potentiel.

    Comme les autres aciers de type “Blue”, l’Aogami Super n’est pas inoxydable. Il développe une patine au fil du temps et doit être essuyé soigneusement après chaque usage, mais son alliage rend l’entretien un peu plus tolérant que celui d’un Shirogami pur. En construction san-maï avec une chemise en inox, il devient une option particulièrement intéressante pour les chefs et passionnés qui veulent allier tranchant traditionnel et robustesse moderne, sans compromis.

    En résumé, l’Aoko Super est un acier d’exception, destiné à ceux qui recherchent la performance ultime : un tranchant rasoir, une excellente tenue de coupe, et une lame qui répond avec précision à chaque geste, pourvu qu’on en prenne soin.

Entretien

 

  1. Ne jamais couper d'os, d'exosquelette (carapace) et de congelé.

  2. Toujours couper sur une planche en bois.

  3. Ne jamais racler la planche avec la lame. 

  4. Ne jamais exécuter de mouvements latéraux ou de torsion
    à l'aide de la lame sur la planche.

  5. Nettoyer et séchez tout de suite après utilisation.

  6. Une oxydation noirâtre apparaîtra en partie basse de la lame. N'essayez pas de l'enrayer. Cette crapace d'oxydation protège votre lame d'une oxydation future sur les aliments.

  7. Faire affûter à la main sur des pierres à eau une fois par année
    par un professionnel.


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